LARGUER LES AMARRES!
Je n’ai jamais écrit auparavant une traître ligne destinée un jour à être lue. Mais si vous tenez ce livre entre vos mains, c’est que j’aurai osé et je serai allée au bout de mon envie de partage .
Écrire un roman, une fiction, j’en serais bien incapable ! Mais faire part de mon vécu, de ce qui a été ma réalité, voilà qui est devenu, au fils des jours et des mois, une nécessité, une exigence même et une évidence. Et puis, il y a eu une opportunité, celle d’un départ à l’étranger qui, en me donnant un souffle nouveau et du temps, m’a permis de concrétiser ce projet.
C’est un voyage de dix-neuf mois que je vous invite à entreprendre. Un voyage à travers le quotidien d’une femme qui désire devenir mère et pour qui tout ne se passe pas exactement comme prévu. De stupeur profonde à désillusion, d’ingénuité à réalité, de surprise à émerveillement, ravissement et félicité. Car un jour, le beau temps succède à la pluie .
Il s’agit de relater à travers ces lignes mon expérience, mon ressenti et de vous livrer ce que j’en ai appris. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais souhaite humblement apporter un éclairage, quelques conseils et messages qui me semblent clefs. Puisez ce que vous trouvez utile, vous fait du bien, vous rassure ou vous inspire et vivez votre propre histoire.
Ce livre s’adresse d’abord à toutes les femmes qui ont rencontré des difficultés dans leur grossesse. Je l’ai écrit pour vous, en me disant que s’il était utile et apaisant ne serait-ce que pour l’une d’entre vous, il valait la peine d’être écrit. Puisse-t-il vous apporter du réconfort et de l’espoir. Car une chose est certaine, vous n’êtes pas seules !
Il s’adresse aussi aux personnels soignants afin qu’ils soient toujours plus proches de ce que peuvent traverser leurs patientes et comprennent peut-être mieux leurs attentes, leurs déceptions, leurs colères, mais aussi la profonde reconnaissance qu’elles peuvent éprouver vis-à-vis d’eux. Car, chers soignants, votre rôle est clef dans la manière
Comtesse de Ségur, Après la pluie le beau temps, 1871.