​

 

    J’aimerais aussi que le personnel soignant sache ce qu’est l’expérience des patientes, des couples. Qu’il ait pleine conscience de son rôle et de son impact et qu’il soit toujours plus engagé au côté des femmes.

    Les soignants ont en effet un rôle fondamental dans le vécu de nos fausses couches. Leurs propos peuvent être délétères comme salvateurs.

​

    Face à eux, en consulation, ils voient ce qu'on leur laisse bien voir ou ce qui les arrange de voir: la partie "émergée" de l'iceberg. Dans mon livre, j'ai eu envie de leur montrer la partie" immergée". Un exemple de ce qui se passe dans un couple et pour chaque membre composant le couple, une fois la porte de leur cabinet fermée.

 

    Je souhaite que nous soyons considérées comme de (futures) mères  et parents dans une relation de confiance et de partage. Et non pas comme des objets d’études inertes !

​    J’aimerais aussi que nous osions, face à une blouse blanche autoritaire, questionner et savoir dire « non ». Que nous osions aussi remonter les comportements inadéquats et qu'ils soient pris en considération sérieusement. Car si rien n’est dit, rien ne change.